Bien sûr, il y a toujours la possibilité de déposer sa voiture au garage du coin, dès qu’un souci, petit ou grand, se manifeste dans la voiture. Pas grand chose d’autre à faire, dans ce cas, que d’y conduire le véhicule, d’attendre quelques heures, sinon quelques jours, et de sortir la carte bleue ou le chéquier.
Sinon, il y a la possibilité d’en faire un maximum soi-même. Un peu moins cher compte tenu de l’absence de main d’oeuvre, cette solution s’avère surtout plus rapide. Bien sût, toutes les réparations ne peuvent être réalisées à la va-vite dans son garage. Mais certaines peuvent s’effectuer sans trop de difficulté. Voici ces quelques réparations à faire soi-même. Liste non exhaustive.
– L’ampoule de la plaque d’immatriculation :
C’est une règle : le numéro de la plaque d’immatriculation doit être visible, et ce, de jour comme de nuit. Vérifiez donc si l’ampoule de la plaque arrière fonctionne (il n’y en a pas à l’avant) et, si besoin, changez-la. Le démontage s’effectue par le coffre à l’aide d’un tournevis. Le manuel de la voiture indique généralement la marche à suivre.
– Le liquide de frein :
La qualité du freinage dépend du liquide de frein. Le remplacement de ce liquide est recommandé chaque année. L’opération n’est pas compliqué. Pour éviter une fuite, il convient de vérifier le niveau de liquide dans le bocal, situé au dessus du maître cylindre. Le niveau ne doit pas être inférieur au repère minimal. Si c’est le cas, le garage peut réaliser un diagnostic gratuitement.
– Les plaquettes de frein :
Certes un peu technique, le remplacement des plaquettes de frein est une manipulation qui peut néanmoins être faite par ses propres main, en vingt minute. A condition de s’en sentir capable. Les choses doivent être faites correctement, à l’aide d’une cale, d’outils de bricolage, et d’un manuel technique indiquant la marche à suivre. En cas de grincement excessif, un tour au garage reste malgré tout préférable.
– Le liquide de direction assistée :
Commencez par jeter un oeil sous le capot, sur le niveau de liquide de la direction assistée. L’appoint doit être fait si le niveau est bas, mais notez que le niveau varie normalement très peu. Le liquide de direction assistée se situe dans le réservoir sous le capot. Il est généralement identifiable par un volant dessiné sur le bouchon. Le carnet d’entretien indique les normes à respecter lors de l’achat du liquide.
– L’état des pneus :
Inutile de préciser que des pneus en mauvais état sont dangereux : perte de tenue de route, freinage allongé… Les témoins d’usure, situés dans les rainures des pneus, permettre de repérer facilement leur état : ceux-ci ne doivent pas être entamés. L’utilisation d’une jauge d’usure permet également de vérifier que l’épaisseur de la gomme dépasse la norme de 1,6 mm. Dans le cas contraire, la monte doit être changée.
– La pression des pneus :
Comme l’usure, la pression des pneus joue sur l’adhérence, mais aussi sur la consommation de carburant. Nombre de stations services disposent d’air de gonflage. Vérifiez dans le manuel de la voiture la pression nécessaire à chaque pneu, et prenez soin à ne pas les surgonflez.
– Les essuie-glaces :
Lorsqu’il pleut, on s’en rend compte. Un essuie-glace usé diminue la visibilité, devant comme derrière. Pour en juger, il suffit de vérifier s’il laisse des traces. Auquel cas, après avoir acheté de nouveaux balais, il suffit de soulever les essuie-glaces et de les retirer, puis de fixer les nouveaux. En prenant garde de bien les bloquer.
– Le filtre à air :
Si le filtre à air est trop sale, la consommation de carburant augmente. Ouvrez le capot et vérifiez : il ne doit pas être gris. S’il l’est, un coup d’aspirateur fera l’affaire. S’il est plutôt noir, changez-le. Les garages et les grandes surfaces en proposent.
– Le filtre à air d’habitacle :
De ce filtre dépend la qualité de l’air respiré dans l’habitacle. Il se change en moyenne tous les deux ans ou 15 000 km en milieu urbain, afin d’éviter toute odeur de moisissure présente dans le circuit d’aération ou provenant du circuit de ventilation. Lequel peut également se faire désinfecter.
Ce filtre est accessible sous le capot, près de l’entrée d’air.
– Les ampoules de phares :
Important aussi bien pour être vu que pour respecter les règles de la route, les feux doivent être en parfait état de fonctionnement. Allumez tout et vérifiez que c’est le cas, et si une ampoule ne répond pas, changez-la.Pour l’arrière, l’écrou se situe dans le coffre et la manipulation s’apparente à un simple changement d’ampoule électrique.A l’avant, le changement d’ampoule se fait en ouvrant le capot. Par précaution, mieux vaut disposer d’un kit d’ampoules de rechange, vendu dans beaucoup de commerces. A partir de 15 euros la paire d’ampoules.
– Les bougies d’allumage :
Le changement de bougies, tous les 120 000 km en moyenne, n’est pas compliqué mais il convient de ne pas se tromper de bougies à l’achat ! Prenez avec vous votre carte grise qui vous donne les indications. Les nouvelles moutures doivent être correctement vissées, mais faites attention de ne pas trop les serrer. Une pince est nécessaire et il faut prendre soin de ne pas abimer les bougies avec.
– La batterie :
Si votre voiture est ancienne, le changement de la batterie est facile : il suffit d’en acheter une nouvelle. Le prix varie en fonction du modèle et de sa cylindrée, et vous en trouverez entre 50 et 100 euros, voire davantage selon votre véhicule. Pour les voitures neuves, l’électronique complique l’opération. Dès lors, mieux vaut faire appel à un spécialiste qui s’en chargera.
– La courroie de distribution :
Il est indispensable de respecter les délais réguliers (généralement 60 000 km) de changement de cet élément, sous peine de rupture pouvant détruire le moteur. En cas de bruit incessant, même hors délais de réparation, changez la courroie. Cela vous coûtera jusqu’à 500 euros. L’enjeu est trop important et la somme vaut toujours mieux que la réparation après rupture, qui peut dépasser les 5 000 euros. L’opération est certes un peu plus technique, mais reste accessible avec l’aide du manuel d’entretien.
– La ceinture de sécurité :
Le contrôle technique passe aussi par ce point ! Le remplacement d’une ceinture de sécurité n’est pas donné mais il est obligatoire lorsque celle-ci défaille. Logique : la sécurité est en jeu. En cas de blocage, ponctuel ou fréquent, un passage chez un garagiste de votre constructeur s’impose car l’opération s’avère complexe. Un devis vous sera proposé gratuitement. Le prix varie beaucoup d’un constructeur à l’autre. Vous pouvez aussi trouver dans le commerce des ceintures (avec tous les éléments de montage) pour moins de 100 euros.